1,1 milliard de filles dans le monde n’ont pas les mêmes droits que les garçons, une journée pour en parler
Nous connaissons la journée internationale des droits des femmes. Le 8 mars est chaque année l’occasion de rappeler les inégalités qui persistent entre les femmes et les hommes, les droits acquis de longue lutte et ceux qui restent à défendre. On connaît moins la journée internationale des filles, instaurée en 2012 par les Nations Unies. Cette journée a pour but de mettre en lumière les ressources que déploient les jeunes filles à travers le monde, leurs besoins et les difficultés auxquelles elles doivent faire face. Ces difficultés concernent entre autres l’obtention d’un enseignement secondaire supérieur de qualité, échapper au mariage des enfants, recevoir des informations et des services liés à la puberté et à la santé reproductive, se protéger contre les grossesses non désirées et les maladies sexuellement transmissibles, ainsi que de la violence qu’elles subissent du fait de leur sexe.
L’ONU nous rappelle que toutes les dix minutes, « une adolescente meurt, victime de violence, quelque part dans le monde. En cas de crise humanitaire, la violence sexiste s’aggrave souvent, soumettant les filles à la violence sexuelle et physique, au mariage précoce, à l’exploitation et à la traite. Les adolescentes vivant dans les zones de conflits sont 90 pour cent plus susceptibles de ne pas être scolarisées, comparé aux adolescentes des pays en paix. Cette situation compromet leurs perspectives d’avenir en matière d’emploi et d’indépendance financière à l’âge adulte. »
C’est pourquoi en 2017 le thème choisi est l’aide à l’autonomisation des adolescentes avant, pendant et après une situation de crise.
Rendez-vous sur la page de ONU FEMMES pour plus d’informations sur cette journée et pour découvrir les témoignages de jeunes femmes qui œuvrent pour fabriquer l’Egalitée.